Le mardi 18 septembre 2012, s’est tenu l’Assemblée
générale du CERPAM au Gioberney, sur la commune de La Chapelle en Valgaudemar.
Après les allocutions de bienvenue du Maire, Jean-Claude Catelan, du Président
de la Chambre
d’agriculture des Hautes-Alpes, Pierre-Yves Motte, du Président et du directeur
du Parc national des Ecrins, Christian Picoud et Bertrand Galtier, enfin du
président du CERPAM, Francis Solda, les participants se sont rendus sur l’un
des neuf alpages sentinelles du Parc national des Ecrins, celui de Surette -Vallonpierre.
Le programme Alpages sentinelles vise à construire un espace de
concertation pour prendre en compte ensemble l’impact des aléas climatiques sur
la gestion et la biodiversité de ces écosystèmes pâturés. Il s’appuie sur un
protocole de relevés de terrain enregistrant les données météo, la gestion
pastorale, l’état de la ressource, complété par des enquêtes en exploitation.
Lors d’une magnifique balade dans la montagne, les 120 participants ont écouté
avec attention les exposés présentés par les partenaires que sont le Parc
national des Ecrins, le CERPAM, la
FAI, l’IRSTEA, la
Chambre d’Agriculture, les éleveurs. Cette matinée technique
a aussi permis de mettre en valeur l’espace de concertation créé par ce
programme. Les échanges réguliers durant la période de suivi avec la bergère,
Christiane Chevillard, et avec le Président du Groupement pastoral, Guy Bellon,
ont démontré l’en-gagement des acteurs de terrain dans la prise en compte de la
problématique.
La
journée s’est ensuite poursuivie par l’Assemblée générale statutaire du CERPAM.
Le Président, Francis Solda, a notamment évoqué les questions d’actualités dans
son rapport moral. En premier lieu, la réforme de la politique agricole commune
et ses incidences pour les activités pastorales, puis le nouveau millésime de
l’enquête pastorale qui sera conduit de 2012 à 2014, et qui visera à recenser
l’ensemble des unités pastorales collectives et individuelles sur les deux
régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, enfin la question de la
prédation par le loup. Un échange s’est ainsi engagé sur la prise en compte des
surfaces pastorales de nos régions méditerranéennes, un temps en danger et qui
devraient finalement être reconnues dans la PAC, à la suite de l’intense travail qui a été
engagé et partagé avec les partenaires des services pastoraux ; à cette
occasion, le représentant de la région Languedoc Roussillon, Georges Zinsstag,
Vice-Président de l’OIER-SUAMME et membre du bureau de la Chambre régionale de cette
région, a insisté sur la nécessité des collaborations et des partenariats entre
régions pastorales méditerranéennes pour la nécessaire défense de cette forme
originale d’élevage.