Un exemple de mise en œuvre de la
procédure dans le Var
L’Assemblée générale du CERPAM s’est
tenue le 1er octobre 2015 dans le territoire de la Communauté
d’Agglomération Durance Lubéron Verdon (DLVA), sur les communes de Ste-Tulle et
St-Martin-Les-Eaux. Elle a donné lieu à une journée technique consacrée aux
deux grandes thématiques qui ont dominé l’activité du CERPAM en 2015. Cette
journée a mobilisé comme à l’accoutumé une importante participation avec 120
personnes présentes.
L’éligibilité des parcours comprenant
des arbres et des buissons a fait l’objet d’un travail intense réalisé en
partenariat étroit avec le service pastoral de la Chambre Régionale de
Languedoc-Roussillon, à la demande des DRAAF des deux régions. Ce travail a
mobilisé les apports des différentes DDT/M et Chambres d’Agriculture ainsi que
l’assistance scientifique de l’INRA. Cette action a été menée au niveau
régional et national, dans le cadre du groupe de travail dédié au sein du Ministère
de l’Agriculture qui « passait commande » et coordonnait les
différents produits attendus : notice technique, référentiels photos,
monographie. Cette démarche a été présentée en salle et sur un certain nombre
de parcelles démonstratives sur le terrain. A cette occasion, l’INRA a
également présenté un bilan de 40 années de recherche scientifique sur l’apport
de la ressource ligneuse et fruitière des landes et des parcours boisés pour
l’alimentation des troupeaux ovins, bovins, caprins.
La nouvelle génération de Mesures
Agroenvironnementales et Climatiques (MAEC) a également fait l’objet d’un
travail très important en amont (participation à la définition des mesures et
aux indicateurs de résultats) ainsi qu’en aval (montage d’un Projet d’Action
Agroenvironnemental et Climatique) opéré par le CERPAM sur les territoires non
couverts par un opérateur ; accompagnement des PAEC des territoires
partenaires). La mise en œuvre de toutes ces politiques nouvelles demeurent
toutefois entachée de lourdes incertitudes notamment dans le cadre des
« visites rapides » engagées par l’Administration quant à
l’éligibilité des parcours dans les exploitations et en conséquence leur prise
en compte dans les contrats agroenvironnementaux.