Dans le département, la plupart des dossiers
agroenvironnementaux avaient heureusement été renouvelés en 2013 ou 2014. Leur
adaptation à la nouvelle procédure MAEC (Mesures
Agroenvironnementales et Climatiques) en a été facilitée. Au-delà de la
procédure administrative proprement dite, et de ses évolutions en cours
d’instruction, le travail a porté sur l’élaboration des Plans de Gestion
Pastoraux. Les MAEC sont déployés dans le cadre de Projets d’Action Agroenvironnementaux
et Climatiques (PAEC) au nombre de trois dans le Vaucluse : Réserve de
Biosphère Lubéron-Lure (opérateur PNRL), Mont-Ventoux (opérateur SMAEMV)
et Territoires pastoraux des Alpes du Sud et Collines Méditerranéennes
(opérateur CERPAM).
Au sein de chaque PAEC, se déclinent différentes mesures
agroenvironnementales. La mesure « HERBE » est éligible pour les
éleveurs individuels hors zone montagne. Mais certains éleveurs ont dû y
renoncer : en effet, l’éleveur doit engager 50 % de toutes ses surfaces en
herbe avec obligation de résultat parcellaire, ce qui peut représenter
plusieurs centaines d’hectares, alors même qu’il n’est rémunéré que sur 128 ha.
On lui demande ainsi un engagement non rémunéré sur certaines surfaces, ce qui
revient à rendre la mesure d’autant moins attractive qu’il dispose de surfaces
importantes ; de ce fait, seuls quatre éleveurs ont souscrit la mesure.
La mesure « DFCI » concerne 23 dossiers dans le
département. Elle reconduit globalement les dispositions de la campagne
précédente, l’hypothèque de la proratisation de la mesure ayant été levée in extremis. La mesure
« BIODIVERSITE » concerne les parcours et/ou les prairies des
exploitations. Au total, 20 dossiers ont été instruits dans les différents
territoires Natura 2000 (Luberon, Ventoux, Sorgues). Ces dossiers ne couvrent
qu’une partie des territoires et exploitations éligibles, les autres étant
reportées à 2016.