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Arrivée le 10 avril dernier au CERPAM dans le
département des Alpes-Maritimes, je découvre petit à petit le département et
les missions qui me sont confiées. J’étais auparavant à la FRGDS (Fédération
Régionale des Groupements de Défense Sanitaire) à Manosque, poste au cours
duquel j’ai découvert la gestion des maladies en élevage. Je compte mettre au
profit du CERPAM les compétences que j’ai acquises dans ce domaine, car les
systèmes d’élevage régionaux, avec la transhumance notamment, dépendent encore
plus que d’autres de la prévention sanitaire dans les troupeaux. Je souhaite
également utiliser mon expérience précédente en Lozère où j’accompagnais les
projets agri-environnementaux des éleveurs (récupération des eaux de
toitures, MAET, animations Natura 2000…). En effet, le pastoralisme s’inscrit
pleinement dans l’ensemble des enjeux auxquels font face les filières
d’élevage, dans la Région et ailleurs.
Depuis mon arrivée dans les Alpes-Maritimes, j’ai pu
rencontrer un certain nombre d’éleveurs en lien avec la contractualisation des
dernières MAEC ou de projets de reprises d’alpages. Quelques communes m’ont
également contactée pour réfléchir à l’utilisation des surfaces qu’elles gèrent
par des troupeaux : Saint-Martin-Vésubie pour une vacherie (alpage laitier
avec production de fromages), Gourdon pour l’organisation du pâturage entre les
éleveurs communaux, ou encore Escragnolles en lien avec la commission mixte pâturage.
L’agglomération Nice-Côte-d’Azur poursuit également sa coopération avec le
CERPAM pour les actions pastorales de son territoire. Concilier les enjeux des
éleveurs et des différents acteurs du territoire (collectivités locales,
département, Parc national, …) ne sera pas chose facile, mais voilà un défi
intéressant à relever pour que l’élevage pastoral perdure et même, espérons-le
et faisons tout pour, se redéveloppe dans les Alpes-Maritimes !
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Pour en savoir plus : mgontier@cerpam.fr