Le 12 avril dernier
s’est tenue à Baratier l’Assemblée générale d’Alpage, fédération des
Groupements pastoraux des Hautes-Alpes. Ce sont une bonne quarantaine de
participants qui ont profité de cette après-midi pour venir faire le point sur
le fonctionnement et les activités de la fédération pour l’année 2016. Au-delà du fonctionnement général de la
fédération et de l’appui aux Groupements adhérents, c’était l’occasion de faire
un point sur les engagements MAEC des groupements. En effet, au-delà des
bénéfices environnementaux pour les écosystèmes pâturés, ces contrats représentent
aussi un apport financier qui permet souvent le bon fonctionnement des GP. Mais
pour engager une gestion pastorale et écopastorale dans des bonnes conditions,
il faut aussi lancer des projets d’aménagement auprès des services instructeurs
afin d’améliorer les conditions de vie et de travail sur les estives.
Cette année le
retour n’est pas très optimiste, car si les services de l’Etat doivent saisir
les engagements au cours du mois de mai et juin, l’instruction des dossiers
risque de prendre beaucoup de temps avec des paiements et une régularisation
des situations qui devraient se faire à la fin de l’année 2017. Entre les avances de trésorerie et les ordres
de reversements, le GP ne savent plus, pour la plupart, ce qui devrait être
perçu ! Difficile dans ce contexte d’envisager des projets. On pare donc
au plus pressé. Un point a également été fait sur les DPB individuels issus des
alpages. Vu la complexité des attributions et des risques de pertes définitives,
une commission départementale a été mise en place, entre la Chambre d’Agriculture,
le CERPAM, Alpage et les syndicats professionnels, afin de trouver des
solutions dans la mesure du possible.