lundi 27 janvier 2014

Le Président, le Conseil d’Administration
 et l’Équipe Technique du CERPAM
vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2014


Provence-Alpes-Côte d’Azur : les surfaces pastorales au cœur de l’actualité en 2014



Dans notre région, comme d’ailleurs dans les autres régions méditerranéennes françaises ou européennes, les surfaces de parcours contribuent pour une part essentielle dans l’alimentation des troupeaux, non seulement ovins, mais aussi caprins, bovins ou équins. Elles ne se limitent pas aux alpages, elles sont également constituées de pelouses, de landes et de bois pâturés qui couvrent de très grandes surfaces. La valorisation de ces surfaces pastorales se fait dans la continuité de pratiques très anciennes ; pour autant, il serait erroné ou réducteur d’en avoir une vision connotée péjorativement comme relevant de pratiques « archaïques », « folkloriques » ou « à faible productivité ». Les parcours fournissent une ressource alimentaire économique, abondante, respectueuse de l’environnement. Les filières d’élevage revendiquent une production animale de qualité sur parcours. Les éleveurs pastoraux mettent en œuvre une grande technicité dans la mobilisation de ces surfaces.
Mais ces surfaces, et ce d’autant plus qu’elles sont embroussaillées ou boisées, n’entrent toujours pas dans les canons de l’agronomie et de la politique agricole qui sont encore marquées par l’héritage de l’époque de l’intensification sur des « Surfaces Toujours en Herbe », prairies permanentes, prairies naturelles, voire  prairies temporaires et artificielles. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, des travaux sont actuellement engagés pour faire connaître et reconnaître l’intérêt et les modes de valorisation des surfaces pastorales de la région. Les références et les services du CERPAM sont ainsi mobilisés sur deux chantiers. Le premier, animé par la DRAAF, concerne l’harmonisation régionale des conditions d’utilisation et d’admissibilité des surfaces pastorales dans le dispositif de déclaration de surfaces PAC ; il s’agit de définir les éléments à prendre en compte dans les arrêtés préfectoraux qui seront pris en 2014 au titre des BCAE (ou Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales) et des déclarations de surfaces ; un référentiel technique est en cours d’élaboration, il permettra de préciser la nature des espaces pastoraux concernés et d’en apprécier le caractère admissible en tant que « surfaces fourragères destinées à l’alimentation des animaux ». Le second, qui valorisera les travaux menés sur les BCAE, vise à apporter des éléments pour la mise en œuvre dès 2015 de la nouvelle PAC ; il s’agit de faire reconnaître l’ensemble des surfaces pastorales, dont les parcours embroussaillés ou boisés, dans les nouvelles règles d’admissibilité des surfaces ; le nouveau règlement européen permet non seulement la prise en compte des surfaces en prairies permanentes et en pâturages permanents qui présentent une ressource en herbe et en autres espèces herbacées, même si elles incluent des arbustes et des arbres, mais également des surfaces « où l’herbe et les autres espèces herbacées ne sont traditionnellement pas prédominantes » sur la base de pratiques locales établies ; c’est dans ce contexte que les références établies par le CERPAM et les services pastoraux du Sud de la France, ainsi que les éléments d’usage traditionnel de ces surfaces pastorales vont intervenir.

Pour en savoir plus : secretariat@cerpam.fr

Pastoralisme méditerranéen et montagnard : évaluation du pâturage



Il y a une vingtaine d’années, le CERPAM mettait au point une grille d’évaluation des prélèvements au pâturage qui a été très largement utilisée pour la construction des références pastorales, le diagnostic pastoral ainsi que la définition des mesures agri-environnementales et leur suivi. Au-delà de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’outil est largement utilisé en Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Corse par les services pastoraux, les Chambres d’Agriculture, les Parcs nationaux et régionaux. Diverses adaptations de la grille d’origine ont vu le jour pour répondre à des besoins locaux ou à des végétations particulières. Enfin, une  grille spécifique de repérage des dégradations au sol a été proposée. Depuis deux ans, un travail a été engagé pour mettre à jour cet outil d’accompagnement des activités pastorales dans le cadre trois deux programmes phares : d’une part le programme « Alpages et parcours sentinelles », rassemblant avec le CERPAM et les services pastoraux de Rhône-Alpes, les Parcs nationaux des Ecrins et de la Vanoise, les Parcs naturels régionaux du Vercors et du Lubéron, le Syndicat mixte d’Aménagement et d’Equipement du Mont-Ventoux ; d’autre part le programme « Agriculture à Haute Valeur Naturelle » mené avec quatre Parcs nationaux (Mercantour, Ecrins, Cévennes, Pyrénées), les Chambres d’Agriculture des départements concernés et le SUACI Rhône-Alpes ; enfin le programme « Réseau caprin pastoral méditerranéen » rassemblant les structures pastorales de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon et Corse. Cette méthode rénovée est en cours de publication et sera mise à disposition de tous les partenaires en charge d’accompagner l’élevage pastoral et son apport aux politiques environnementales.

Pour en savoir plus : lgarde@cerpam.fr

Alpes-de-Haute-Provence : de l’étude à l’aménagement communal



Depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études pastorales communales ont été menées : Villemus, Montjustin, Castellane, Auzet, Jausiers, Méolans-Revel, La Robine sur Galabre, Barles, Le Vernet, Blieux, Clumanc, Seyne, Prads Haute Bléone (en cours), etc. Ces études communales sont destinées à définir et mettre en œuvre des réalisations pastorales, en fonction des besoins et des dynamiques locales. A titre d’exemple, sur Seyne les Alpes cette réactivité a été immédiate et intense sur de nombreux plans :
  •  Mobilisation foncière : création d’une ASL de propriétaires regroupant certaines propriétés communales et privées, afin de créer des unités de gestion pastorale cohérentes et en faciliter les travaux d’aménagements (points d’abreuvements,débroussaillement mécanique, clôtures etc.).
  •  Installation de jeunes éleveurs : nombre de jeunes éleveurs sont installés ou en voie d’installation, souvent dans le cadre de GAEC familiaux. Ainsi le nombre d’éleveurs va passer progressivement de 45 pour un âge moyen de 47 ans, à 57 pour un âge moyen de 43 ans à l’horizon 2015. Par tradition, toutes ces exploitations reposent sur l’élevage bovin allaitant, exigeant en surfaces agropastorales. Elles ne pourront pas toutes asseoir leur équilibre technico-économique sur cette seule activité. L’étude a exploré d’autres voies de développement possibles pour ces exploitations, reposant sur des activités d’élevage moins exigeantes en surface mais tout aussi rentables économiquement. Plusieurs pistes sont déjà explorées dont la réintroduction de races mixtes lait-viande avec une seule traite quotidienne, afin de recréer des ateliers lait sur certaines exploitations. Deux visites d’exploitation de ce type en Italie en Valle Stura, (à peine à 100 km de Seyne) sont d’ores et déjà prévues. 
  • Relance de l’élevage traditionnel du mulet : quelques jeunes éleveurs souhaitent relancer la renommée ancienne de Seyne-les-Alpes en la matière en produisant des mulets dressés, très recherchés dans le domaine de la randonnée touristique et du débardage.
  • Réorganisation de la gestion collective des pâturages communaux : deux nouveaux Groupements Pastoraux ont été créés en plus de celui déjà existant. Ils vont permettre d’impliquer davantage les éleveurs concernés dans la gestion, le plus souvent sylvopastorale, des territoires communaux concernés

 Pour en savoir plus : dbaron@cerpam.fr

Hautes-Alpes : un jeu de rôles pour un échange entre usagers de l’espace pastoral



Le Parc Naturel Régional du Queyras, organise tous les ans une formation thématique d’une semaine à destination des socioprofessionnels de son territoire. L’objectif est la découverte des richesses patrimoniales et naturelles du Queyras en s’informant, en se formant et en partageant. L’été dernier, la thématique était le pastoralisme.  Après le début de semaine passé avec un berger pour comprendre le métier, le groupe a rencontré des ethnologues pour le volet historique et archéologique, puis un éleveur du Queyras afin de découvrir l’activité en exploitation. Dans ce cadre, le CERPAM a été sollicité afin d’aborder les questions que posent les usages multiples sur l’espace pastoral.
Cette journée d’échanges était l’occasion de mieux  connaître ce qu’il se passe en alpage, quel est le rôle de cette activité, comment cela se déroule au quotidien, quels peuvent être les contraintes et problèmes rencontrés. Après cette mise en bouche, les participants étaient prêts à aborder les interactions entre activité pastorale et les autres activités de loisir, comme la randonnée, ou économiques, comme l’exploitation forestière, pour ne citer que ces exemples.
Le groupe s’est rendu sur l’alpage de Roche Ecroulée à Ristolas afin de mettre en pratique la problématique abordée à travers un jeu de rôle autour d’une réunion de concertation réunissant des acteurs du monde agricole, de l’administration, du tourisme, de l’environnement, de la chasse et de la forêt. Après un moment de préparation où chaque personnage avait son rôle à construire en fonction d’un contexte précis et de quelques lignes directrices, les participants se sont retrouvés pour une « rencontre fictive » provoquée par le berger qui souhaitait mettre à plat une situation réelle de ras le bol. Les problèmes n’ont certes pas été résolus… mais chacun a pu prendre conscience des tensions pouvant être engendrées par la coexistence sur le même espace d’objectifs multiples et souvent divergents. Dès lors, ce jeu de rôle a été riche en échange et tous les participants ont bien compris les enjeux multiples qui gravitent autour de l’alpage et du coup de l’activité pastorale. Ce fut une belle expérience !

Photo : Christophe GERRER
 
Pour en savoir plus : svieux@cerpam.fr

Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes : pastoralisme et tétras lyre



Le tétras-lyre est une espèce emblématique dans les Alpes. La toponymie porte son empreinte avec le terme Gaou (coq) souvent présent en alpage. L’espèce apprécie tout particulièrement les interfaces entre forêts et pelouses d’altitude, les boisements clairs, les milieux en mosaïque entre herbe abondante, buissons et jeunes arbres. Ces milieux de transition ou en phase d’évolution sont par définition les habitats les plus complexes à gérer et à préserver, puisqu’ils ne sont pas des états stables de végétation. Le pastoralisme est l’activité la plus à même de façonner ces habitats favorables. Les menaces portant sur l’espèce, outre la prédation relevant normalement de l’équilibre de l’écosystème ou les aléas climatiques affectant sa reproduction, semblent être les aménagements affectant la montagne et les dérangements, notamment en période hivernale et de reproduction.
Le CERPAM s’est engagé dans des programmes de diagnostic d’habitats favorables aux tétras avec les Fédération départementale des Chasseurs des départements de montagne des Alpes du Sud. Il s’agit de décrire les activités pastorales en place sur un certain nombre d’alpages et de croiser cette analyse avec les diagnostics des habitats de tétras-lyre réalisés par les FDC et les gestionnaires environnementaux, notamment le Parc national du Mercantour, afin d’identifier, si besoin, les adaptations possibles de gestion pastorale et les aménagements éventuels à réaliser. Le point-clef de la démarche est la tournée sur le terrain en présence de tous les acteurs concernés (éleveurs, gestionnaires, élus, techniciens ayant réalisé les diagnostics) afin de présenter concrètement chaque diagnostic et de réfléchir ensemble à des propositions d’actions répondant aux besoins de chacun. Dans les Hautes-Alpes, c’est dans le cadre du programme Agrifaune piloté par la Fédération des Chasseurs que le CERPAM s’est engagé depuis quelques années. Dans les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence, c’est le programme transfrontalier ALCOTRA rassemblant le Parc national du Mercantour et le Parco delle Alpi Marittime qui a servi de cadre à ce travail. Dans les trois départements, les débroussaillements et les aménagements identifiés devraient démarrer en 2014, en fonction de la disponibilité des financements nécessaires. Enfin l’information envers les éleveurs et les bergers doit permettre de promouvoir les acquis de ces programmes.

Habitat favorable au Tétras : Mosaïque de rhododendron sous mélézin clair sur Peïrefique
 
 Projet d'ouverture de milieu : alpage du Dévoluy

Pour en savoir plus : svieux@cerpam.fr-  algouty@cerpam.frsgole@cerpam.fr

Bouches-du-Rhône : dans les Alpilles, des oiseaux, des hommes… et des troupeaux


Les Alpilles sont un territoire riche d’une avifaune exceptionnelle, liée notamment à la présence d’une imbrication étroite entre milieux naturels et milieux agricoles. Pour préserver ce patrimoine exceptionnel et valoriser l’interdépendance entre le labeur de l’homme et la nature, le Parc naturel régional des Alpilles a engagé en partenariat avec tous les acteurs du territoire un projet européen LIFE. L’Initiative Européenne en Faveur de l’Environnement est l’un des principaux outils financiers de l’Union européenne au titre de sa politique environnementale. Le programme associe le Parc Naturel Régional des Alpilles, porteur du projet, aux structures agricoles pour le pastoralisme et l’oléiculture (CERPAM et Groupement d’Oléiculteurs Professionnels de la Vallée des Baux), aux associations de défense de l’environnement (CEN PACA, A Rocha et LPO) et aux chasseurs (GIC des Alpilles). Il a démarré en été 2013 et porte sur un montant de 2.4 millions d’euros, dont 75% provenant de l’Europe, pour une durée de 5 ans. Le cofinancement est assuré par le Conseil Régional, le Conseil Général des Bouches du Rhône et la DREAL PACA.
Une quarantaine d’actions sont programmées. Pour le pastoralisme, le CERPAM a prévu d’abord de réaliser 8 Plan d’Occupation Pastoraux qui devraient mobiliser entre 25 et 30 éleveurs. Ce seront les premiers dans le département. Il s’agit ainsi de créer une dynamique de projets à l’échelle de chaque Commune, où les décisions sont prises, et de les fédérer vers un objectif commun à l’échelle du massif. Sur une dizaine de sites particulièrement favorables, l’objectif est de mettre en place une expertise croisée entre pastoralistes et ornithologues pour définir les structures de végétation favorables à telle ou telle espèce d’oiseau et les modalités de pâturage permettant de les façonner. Cette méthode a déjà été mise en place avec succès lors du LIFE Vipère d’Orsini. Des travaux de réouverture sur plus d’une centaine d’hectares sont prévus, ainsi que des plans de gestion et d’aménagements pastoraux, qui eux devront mobiliser d’autres financements pour leur réalisation. Le suivi des pratiques des éleveurs et un bilan de pâturage permettra ensuite de croiser les résultats pastoraux obtenus avec les suivis ornithologiques. Enfin, l’objectif est d’avancer vers un guide écopastoral pour l’avifaune méditerranéenne qui permettra la diffusion des résultats autour des pratiques pastorales et de leur lien avec la biodiversité. Une belle occasion de mettre en valeur la contribution de l’élevage pastoral à la préservation de la biodiversité.

Pour en savoir plus : sdebit@cerpam.fr - www.life-alpilles.com

Var : quand l’Armée et les éleveurs travaillent ensemble


Le 12 décembre dernier, le colonel Collot, commandant militaire du Camp de Canjuers dans le Var mettait en place la commission Pastorale et Agricole de Canjuers. Il a réaffirmé l’importance du pastoralisme pour l’entretien des espaces naturels du camp et la prévention des feux de forêts : « Pour être pleinement efficace, la gestion pastorale et agricole doit pouvoir s’adapter à l’évolution des activités militaires tout en gardant sa place privilégiée et indispensable à la viabilité économique d’une trentaine d’exploitations agricoles ». Ce sont en effet trente exploitations et six groupements pastoraux qui valorisent 31 060 ha, soit 90 % de la surface du Camp militaire, avec 14 000 brebis et chèvres adultes et 200 bovins. Les deux-tiers de l’effectif présent dans le Canjuers avant l’expropriation dans les années 1970 ont ainsi pu être préservés dans les exploitations réinstallées dans le pourtour. 

La Commission réunit sous la présidence du commandant militaire du camp, des représentants des différents corps militaires, et des institutions civiles : Chambre d’Agriculture du Var, deux représentants élus par les éleveurs locataires sur le camp militaire, DDTM 83, ONF, enfin le CERPAM  présent en tant que conseiller technique. La Commission est habilitée à traiter de tous les sujets liés à la gestion pastorale et agricole afin de permettre une cohabitation durable de l’ensemble des activités militaires et civiles. Il s’agit d’un lieu d’information, de concertation et de coopération entre les principaux acteurs du camp, étant bien entendu que les décisions et arbitrages restent in fine dans les mains du Commandant du Camp militaire. La première réunion plénière s’est tenu le 24 janvier, trois réunions annuelles étant prévues ; à l’ordre du jour, l’attribution des unités pastorales vacantes et le  renouvellement des conventions de pâturage, l’arbitrage des litiges entres usagers, le suivi de  l’évolution de la prédation du loup sur les troupeaux et l’efficacité des mesures de protection (notamment chiens et parcs d’appui au gardiennage), la mise en œuvre des équipements pastoraux et des améliorations pastorales.

Pour en savoir plus : pthavaud@cerpam.fr


Vaucluse : renouvellement de toutes les MAET en 2013


La plupart des contrats engagés par les éleveurs du Vaucluse dans le cadre des Mesures Agri- Environnementales territorialisées arrivaient à échéance fin 2012. Face aux incertitudes sur les nouvelles règles qui s’appliqueront dans le cadre de la prochaine réforme de la Politique agricole commune, les différents partenaires du Vaucluse (DDT, CERPAM, PNR du Lubéron, Syndicat Mixte d’Aménagement et d’Equipement du Mont Ventoux) et les financeurs (Conseil général 84 et Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur) ont décidé de parier sur l’avenir et  de repartir pour  une nouvelle campagne de 5 ans de 2013 à 2017.
La méthode de travail a consisté à s’appuyer sur les suivis engagés pendant les cinq années précédentes grâce à la convention avec le Conseil général pour reprendre et faire évoluer les dossiers existants. Le CERPAM a ainsi instruit 39 dossiers (pour 58 éleveurs) au printemps 2013 en collaboration avec les opérateurs environnementaux (SMAEMV pour les crêtes du Ventoux et le PNRL pour le Luberon, les Ocres et les Monts de Vaucluse). Le pari est risqué, en effet il ne faudrait pas que la réforme de la PAC qui s’engagera en 2015 après une année de transition nous obligent pas à reprendre tous ces dossiers… mais il était difficile de ne pas répondre aux demandes des éleveurs et des gestionnaires de territoire en laissant passer une ou deux années « blanches » dans la continuité du dispositif. Dans bien des cas une mise à jour s’imposait même si l’essentiel des surfaces était conservé. La nouvelle trame commune de méthode d’expertise et de construction agroenvironnementale des dossiers, travaillée avec la DREAL, a été utilisée pour les sites Natura 2000.

 Dans le cadre de la MAET DFCI (Défense de la Forêt Contre l’Incendie), le périmètre a été étendu vers le massif des Dentelles de Montmirail et des nouveaux contrats ont été engagés portant à environ 1500 ha les surfaces engagées grâce à la mobilisation de la Région et du Département. Enfin, les nouveaux dossiers s’appuient sur des indicateurs de résultats pastoraux qui mobilisent la nouvelle version de la grille d’évaluation des prélèvements établie par le CERPAM en partenariat avec plusieurs services pastoraux de Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, plusieurs Chambres d’Agriculture et divers Parcs nationaux et régionaux dans le cadre de deux programmes phares, Alpages sentinelles et Elevage à Haute Valeur Naturelle.