jeudi 29 novembre 2012

Hautes-Alpes : les Alpages sentinelles et la problématique des aléas climatiques présentés lors de la matinée technique de l’Assemblée générale annuelle du CERPAM



Le mardi 18 septembre 2012, s’est tenu l’Assemblée générale du CERPAM au Gioberney, sur la commune de La Chapelle en Valgaudemar. Après les allocutions de bienvenue du Maire, Jean-Claude Catelan, du Président de la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, Pierre-Yves Motte, du Président et du directeur du Parc national des Ecrins, Christian Picoud et Bertrand Galtier, enfin du président du CERPAM, Francis Solda, les participants se sont rendus sur l’un des neuf alpages sentinelles du Parc national des Ecrins, celui de Surette -Vallonpierre.


 
Le programme Alpages sentinelles vise à construire un espace de concertation pour prendre en compte ensemble l’impact des aléas climatiques sur la gestion et la biodiversité de ces écosystèmes pâturés. Il s’appuie sur un protocole de relevés de terrain enregistrant les données météo, la gestion pastorale, l’état de la ressource, complété par des enquêtes en exploitation. Lors d’une magnifique balade dans la montagne, les 120 participants ont écouté avec attention les exposés présentés par les partenaires que sont le Parc national des Ecrins, le CERPAM, la FAI, l’IRSTEA, la Chambre d’Agriculture, les éleveurs. Cette matinée technique a aussi permis de mettre en valeur l’espace de concertation créé par ce programme. Les échanges réguliers durant la période de suivi avec la bergère, Christiane Chevillard, et avec le Président du Groupement pastoral, Guy Bellon, ont démontré l’en-gagement des acteurs de terrain dans la prise en compte de la problématique.
La journée s’est ensuite poursuivie par l’Assemblée générale statutaire du CERPAM. Le Président, Francis Solda, a notamment évoqué les questions d’actualités dans son rapport moral. En premier lieu, la réforme de la politique agricole commune et ses incidences pour les activités pastorales, puis le nouveau millésime de l’enquête pastorale qui sera conduit de 2012 à 2014, et qui visera à recenser l’ensemble des unités pastorales collectives et individuelles sur les deux régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, enfin la question de la prédation par le loup. Un échange s’est ainsi engagé sur la prise en compte des surfaces pastorales de nos régions méditerranéennes, un temps en danger et qui devraient finalement être reconnues dans la PAC, à la suite de l’intense travail qui a été engagé et partagé avec les partenaires des services pastoraux ; à cette occasion, le représentant de la région Languedoc Roussillon, Georges Zinsstag, Vice-Président de l’OIER-SUAMME et membre du bureau de la Chambre régionale de cette région, a insisté sur la nécessité des collaborations et des partenariats entre régions pastorales méditerranéennes pour la nécessaire défense de cette forme originale d’élevage.


Massifs montagneux : le CERPAM accompagne les diagnostics de vulnérabilité dans les nouvelles régions d’apparition de loups



Au fil des ans, le CERPAM a fondé la méthode du diagnostic vulnérabilité applicable à l’échelle d’une unité pastorale, d’une exploitation ou d’un territoire, en partenariat avec l’OIER-SUAMME et l’Institut de l’Elevage au sein de l’Unité commune de Programme Pastoralisme méditer-ranéen. Il s’agit de caractériser les facteurs de vulnérabilité liés au territoire, au système d’élevage et aux pratiques afin de proposer des adaptations pour réduire le risque d’attaques sans porter atteinte à l’équilibre du système pastoral ni à la production. L’analyse de vulnérabilité est désormais accessible aux éleveurs qui en font la demande dans le cadre de la mesure de protection des troupeaux.
 
Plusieurs dizaines de diagnostics de vulnérabilité ont ainsi été réalisés sur des alpages ou des exploitations dans les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et le Var. Depuis un an, le CERPAM a accompagné plusieurs diagnostics de vulnérabilité menés dans des territoires d’extension de présence du loup, dont on ignore encore si elle a un caractère temporaire ou permanent. Ainsi dans le département du Doubs avec la Chambre régionale d’agriculture de Franche-Comté, dans le département des Vosges avec la Chambre départementale d’Agriculture, enfin en Lozère avec la Chambre dépar-tementale d’Agriculture et l’OIER-SUAMME (service d’agriculture Languedoc –Roussillon).
Ces études convergent avec celles qui sont menées dans les Alpes du Sud : la problématique dominante est désormais celle de l’adaptation des exploitations d’élevage résidentes en zones à loups et majoritairement sédentaires. Or elles doivent faire face à des facteurs de vulnérabilité spécifiques qui rendent plus difficile la protection des troupeaux par rapport à l’alpage : les troupeaux sont plus petits et divisés en plusieurs lots au pâturage simultanément, ce qui impose de démultiplier les moyens de protection ; les lots d’animaux en production au pâturage sont beaucoup plus sensibles au risque d’attaque, induisant un fort risque de perte de production ; les pâturages sont souvent embrous-saillés, boisés, ou en mosaïque au milieu des bois ; le risque est prolongé pendant toute la période de  pâturage, soit 6 à 12 mois par an ; enfin la capacité de l’éleveur individuel de dégager du temps de travail sup-plémentaire pour protéger ses lots d’animaux est à peu près inexistante. La capacité de trouver des solutions pour la protection des troupeaux sur l’exploitation de montagne, notamment en parvenant à sécuriser les parcs de pâturage, est un enjeu essentiel pour la survie même de cet élevage ovin.

Pour en savoir plus : lgarde@cerpam.fr

Alpes-de-Haute-Provence : de l’eau pour les bêtes et les hommes

Les premières montagnes des Alpes du Sud (Moyen-Verdon, Vaïre, Var, Monges) au substrat calcaire, aux températures chaudes, souffrent structurellement du manque d’eau. Le manque de ce précieux liquide sur ces alpages est un handicap majeur tant pour les bêtes que pour les bergers. En effet, sur de nombreux alpages, les seuls points d’eau se trouvent à plusieurs kilomètres de marche, souvent dans les vallons. L’abreuvement du troupeau devient une épreuve pour les bêtes et pour celui ou celle qui les accompagne. Les sècheresses estivales récurrentes nous rappellent, s’il est encore nécessaire, que les herbivores ont besoin d’eau. Ce besoin croît avec la déshydratation des végétaux qu’ils consomment. Ainsi, sur des pelouses très sèches, des brebis vont boire jusqu’à 4 litres par jour chacune. Dans les mêmes conditions de sècheresse, une vache allaitante absorbera en moyenne 60 litres par jour. L’eau est un élément très important pour la rumination et l’assimilation des nutriments. En ce sens, l’eau conditionne directement les performances zootechniques.
Abreuver les troupeaux préoccupe l’homme de très longue date. Pour preuve, les ayguiers (cabanons en pierres sèches coiffant une citerne alimentée par la toiture) du Luberon lieu de plusieurs siècles, quant aux « lavognes » (dépressions naturelles imperméabilisées par de l’argile pour retenir l’eau de pluie) du Larzac, elles remonteraient au moins au 1er siècle avant J-C. Avec les impluviums pastoraux, le principe reste le même, seuls les matériaux, les moyens et la technique changent : on creuse un bassin imperméabilisé par une bâche destiné à stocker le volume d’eau de pluie nécessaire à satisfaire les besoins du troupeau. Ces équipements se multiplient : une quinzaine dans le Moyen Verdon, le pays d’Annot, et les Monges et 3 supplémentaires en cours de réalisation. Le prix moyen d’un impluvium se situe autour de 20.000 € TTC (très variable suivant les travaux de
terrassement à réaliser).


Si ces impluviums peuvent abreuver des animaux, leurs eaux sont en revanche impropres à la consom-mation humaine. Ainsi, bien souvent la corvée d’eau pour la bergère ou le berger est encore plus difficile à résoudre. Lorsqu’une source se trouve plus haut que la cabane, quand bien même à plusieurs centaines de mètres, il suffit de poser des tuyaux pour l’amener à la cabane par gravité. Mais lorsque celle-ci est en contrebas, tout se complique. Heureusement le développement récent de pompes fonctionnant à partir d’électricité photovoltaïque ouvre de nouvelles possibilités dans des conditions in-envisageables jusqu’il y a peu. C’est ainsi que cette année, un nouveau pas a été franchi par l’installation de trois pompes photo-voltaïques  permettant de remonter de l’eau jusqu’aux cabanes et d’alimenter des abreuvoirs sur des dénivelés croissants : 50 m. pour 1200 m. de linéaire de tuyau sur la Montagne de Maurel (commune de La Mure-Argens), 80 m. avec 600 m. de tuyau à Bernardez (commune de Méolans-Revel), enfin 250 m. de dénivelé pour un linéaire de 800 m sur l’alpage du Teillon (commune de La Garde). Les éleveurs, les bergers, et les brebis sont ravis ! Des projets qui nous rappellent qu’en Provence, l’eau n’a pas de prix !



Pour en savoir plus : sgole@cerpam.fr, dbaron@cerpam.fr, et bbeylier@cerpam.fr

Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes : les Fédérations de Groupements pastoraux au festival du film « Pastoralisme et grands espaces »



Tous les 2 ans l’association « Pastoralisme du monde » organise le festival du film « Pastoralisme et Grands Espaces » à Prapoutel les sept Laux en Isère. Pour la 10ème édition, les Fédérations des Groupements pastoraux des Hautes-Alpes (ALPAGE) et des Alpes-de-Haute-Provence (ESTIVALP), représentées par 12 éleveurs, s’y sont rendues en toute convivialité. Pendant 2 jours, le petit troupeau que nous étions a voyagé bien plus loin que son parc de fin d’après-midi. Nous avons été à la rencontre des peuples nomades du Tchad, du Mali, de la Bolivie, à travers des films-documentaires captivants… mais aussi des bergers sans terre du Pays Basque ou encore des derniers transhumants à pied entre Provence et Alpes. Nous avons aussi découvert la fabrication de gruyère à la ferme laitière expérimentale de chamelle en Arabie-Saoudite…
De nombreuses délégations venant du Sénégal, du Sahel, du Maghreb, du Zanskar (Himalaya), d’Italie et bien d’autres pays étaient présentes. Le débat sur le thème « Faire entrer les gestions pastorales en gouvernance » fut riche. Dans quelques pays africains, la population transhumante peut atteindre 80 %, le droit à l’éducation, l’eau potable, la santé au même titre que le reste de la population n’est que partiellement pris en compte dans les politiques publiques. De nombreuses reven-dications ont été soulevées enrichissant ainsi la composition du prochain « Manifeste International de la Pastoralité ». Les objectifs du festival qui sont de permettre l’innovation sur ces espaces sensibles, favoriser la rencontre entre des mondes qui parfois s’ignorent et consolider la reconnaissance des activités pastorales et des espaces dans toute leur complexité ont été remplis.

Pour en savoir plus : csoulleys@cerpam.fr et sgole@cerpam.fr

Alpes-Maritimes : travailler sur le foncier pour pérenniser les activités pastorales



Les conventions pluriannuelles de pâturages sont l’un des outils créés par la loi pastorale de 1972 dont les quarante ans ont été fêtés à l’Assemblé nationale en mars dernier (voir LT n° 40). Elles sont encadrées par un arrêté préfectoral départemental pour ce qui concerne la durée, le prix et les conditions de renouvellement. Elles constituent la base foncière de la grande majorité des exploitations d’élevage pastoral des Alpes-Mari-times et des groupements pastoraux, les éleveurs étant peu propriétaires et le bail rural très peu développé. Le CERPAM intervient très régulièrement lors de la rédaction de ces contrats pour conseiller les propriétaires tant sur la procédure que pour apporter un éclairage technique afin de déterminer les différentes clauses de la convention. En effet, il s’agit de déterminer les dates de pâturage possible, les espèces admises, le chargement maximal autorisé en prenant en compte  les autres enjeux du site concerné (enjeux environnementaux, pratique de la chasse ou d’autres activités, etc.), ce qui peut parfois demander un temps nécessaire de concertation. L’objectif est de pérenniser les activités pastorales avec un souci de transparence vis-à-vis des propriétaires et des autres acteurs du territoire. En 2012, ce sont déjà plus d’une douzaine de collectivités (Communes et Conseil général) qui ont bénéficié de cet appui du CERPAM, dans des situations plus ou moins complexes, ainsi que quelques propriétaires privés.
 
En complément, les prêts à usage permettent aussi de mobiliser l’espace pastoral privé ou public sous condition, de façon très souple et à titre gratuit, au titre du code civil (articles 1875 et suivants) et non rural. Le prêt à usage est « un contrat par lequel l’une des parties livre une chose à l’autre pour s’en servir sans aucune contrepartie quelle qu’elle soit, financière ou en nature, à charge pour le preneur de la rendre dans le même état après s’en être servi ». Une alternative utile, par exemple à titre de « période d’essai » pour une nouvelle utilisation pastorale, ou sur de petites surfaces, ou encore pour permettre un pâturage gratuit lorsque cela rend service au propriétaire !

Pour en savoir plus : algouty@cerpam.fr

Bouches-du-Rhône : le pastoralisme et l’énergie, un partenariat avec RTE (Réseau transport d’Electricité)

En 2009, le CERPAM a été sollicité par RTE pour réfléchir à la faisabilité d'un entretien par le pâturage de bandes débroussaillées sous les lignes haute-tension (30 à 100 m. de large suivant la puissance des lignes). Après avoir rappelé les conditions générales de faisabilité d'une opération de ce type en s'appuyant sur l'exemple des coupures DFCI (surfaces de pâturage, équipements, rémunération, etc..), le CERPAM a proposé un premier croisement des données cartographiques de tracés de lignes haute-tension et de territoires pâturés actuels afin de voir si un ou deux sites mériteraient un examen plus précis. Cette première étape a été réalisée, elle a conduit à une visite de terrain en juin 2010, qui a permis au CERPAM et à RTE de mieux appréhender leurs problématiques respectives et leurs possibilités de collaboration.
A la Suite de cette première étape, deux sites potentiels de mise en place d’une expérimentation dès le prin-temps 2012, ont été repérés sur deux places de printemps pour des troupeaux ovins locaux à Eyguières et La Barben. Les actions visent à améliorer l’impact du pâturage sur le tracé de la ligne, tant sous les pylônes que sous les « portées » (longueur de fils entre deux pylônes), en concertation avec les autres enjeux environnementaux locaux, notamment la DFCI, l’impact paysager et la nidification de l’avifaune. Pour cette première année, des travaux de réouverture par débroussaillement mécanique sont programmés pour rétablir la circulation des bêtes, et une complémentation a été mise en place pour augmenter l’impact des bêtes sur la strate arbustive, sous forme de maïs grain. C’est au total 2.200 m. de linéaire et 16 ha de surfaces qui ont ainsi été réinsérés dans les circuits de pâturage des animaux.
Cette première année a permis d’avancer dans la mise en place d’un partenariat technique avec RTE : apprendre à connaître les enjeux respectifs de chacun, à partager une méthode de travail commune, réfléchir à une cohérence territoriale avec les enjeux DFCI et avifaune. Ensuite, RTE souhaite suivre à moyen terme les deux sites pour évaluer les gains par rapport à leurs modalités d’entretien habituelles. Une contractualisation de type MAE sera certainement proposée entre les éleveurs et RTE. D’autres  part des sites ont été repérés pour une éventuelle reproduction de ce type d’expérience, soit avec des éleveurs déjà utilisateurs des surfaces sous des ouvrages RTE existants, soit des éle-veurs demandeurs d’aménagements et motivés pour participer à ce type d’entretien. En route, par étapes successives mais sûrement, vers un partenariat efficace…

Var : le Plan d’Occupation pastorale de la Dracénie bientôt à la signature des éleveurs et des élus.



Après 8 mois de concertation avec l’ensemble des partenaires, le CERPAM a présenté le Plan d’Occupation pastorale (POP) de la Communauté d’Agglomération dracé-noise (CAD), concernant Draguignan et les communes envi-ronnantes. Le panorama des activités pastorales a été ainsi dressé : 35 éleveurs gèrent 15 061 ha de parcours, soit 58 % des espaces naturels de l’ensemble des 7 communes étudiées, très majo-ritairement sous forme de conventions de pâturage. 7 groupements pastoraux sont constitués. L’activité pastorale génère une quarantaine d’emplois d’éleveurs, avec un âge moyen de 48 ans, et de bergers. On compte 51 chiens de protection pour des troupeaux soumis à une forte pression de prédation. 18 éleveurs ovins sur 20 transhument à pied, tous partent l’été dont 15 sur le département (Canjuers). Enfin, on repère 20 territoires pastoraux vacants couvrant 3 800 ha, soit 15 % des espaces naturels.
Les maires des communes concernés ont participé activement aux réunions de travail, ils ont ainsi beaucoup appris sur l’élevage, le pastoralisme et le rôle de celui-ci vis-à-vis des grands enjeux environnementaux. Le Règlement communal a mis en valeur 10 enjeux : DFCI, Natura 2000 (2 sites), tortues d’Hermann, périmètres de protection des eaux, sentiers de randonnées, espaces boisés classés et PLU, activité militaire (camp de Canjuers), prédation (loups), chasse, gestion des forêts. Pour permettre de concilier ces enjeux avec l’activité pastorale, un plan d’action en faveur du pastoralisme sera proposé. La CAD souhaite une mise en œuvre rapide de celui-ci pour répondre à l’attente des éleveurs et des élus.

Pour en savoir plus : pthavaud@cerpam.fr

Var : deux ans d’expertise pastorale dans le camp militaire de Canjuers



Le territoire du camp militaire de Canjuers dans le Var constitue une entité écopastorale originale, constituée d’un vaste plateau karstique dominé par des formations steppiques remarquables à stipe, mais aussi des boisements à chêne blanc et pin sylvestre qui tendent à coloniser cet espace à partir des zones périphériques. Trois activités dominent ce territoire, le camp militaire le plus vaste d’Europe, l’exploitation forestière (15 000 à 20 000 m3/an), enfin l’élevage avec une trentaine d’exploitations installées dans les vallées qui ent-ourent ce territoire. Ces exploitations utilisent plus de 20 000 ha d’espaces naturels soit les 2/3 de la surface du camp militaire. L’Office National des forêts gère les activités forestières et pastorales du camp militaire et a mis en place depuis de nombreuses années des conventions de pâturage qui lient l’Armée et les éleveurs. L’ONF a ainsi souhaité un diagnostic sur la valeur des parcours, les modes de gestion envisageable, les contraintes, afin de pouvoir réviser de manière équitable les prix des conventions de pâturage en conformité avec l’Arrêté préfectoral du Var.
 














Depuis quelques années en effet, la multiplication des attaques de trou-peaux dues au loup et  l’augmentation de l’activité militaire ont eu de forts impacts sur l’activité pastorale. Le CERPAM a expertisé prés de 20 000 ha de parcours et réalisé auprès des éleveurs une enquête détaillée sur leur système d’élevage et la conduite de leurs troupeaux sur le camp militaire. Une cartographie précise sous format SIG des unités pastorales et des grands types de milieux pastoraux répartis en 5 classes de valeur pastorale a été réalisée. Pour chaque unité une proposition de révision de prix a été établie à partir du barème de l’arrêté préfectoral avec une pondé-ration de 40 à 80 % en fonction du niveau de contraintes occasionné par les activités militaires.

Pour en savoir plus : pthavaud@cerpam.fr